RENSEIGNEMENTS PERSONNAGEEspèce : Vampire
Nom : De Vill’Hardière
Prénom : Lahra Etheldreda Athenadora
Âge : 137 ans
Lieu de Naissance : Venise
Nationalité : Franco-Italienne
Métier : /
PORTRAITDescription physique : La silhouette émergea du brouillard et s’approcha du dessin vacillant du réverbère, éclairant un néon crachotant la scène. Une main gantée de cuir noir et craquelé repoussa une mèche de platine qui traversait son minois parfait d’albâtre. Ses lèvres purpurines maquillées de charbon se retroussèrent en un sourire alors qu’elle resserrait les pans de velours sapin élimés de son long manteau autour de ses jambes fines encore perdu dans la brume de cristal. Seule la coquetterie comptait dans ce geste vain au vu de son incapacité d’être sensible à la fraîcheur des ténèbres et Lahra vit un pas en avant pour quitter son visage aux yeux ciel aux lueurs rougeâtre dansantes autour de sa pupille rétrécie de la lumière insalubre, indigne d’éclairer son être de petite princesse. La poupée de porcelaine cilla lentement de ses paupières chargées de khol nuit s’estompant délicatement jusqu’à ses pommettes délicatement ciselées.
Déployant son cou gracile, elle quitta son monde de promesses avortées pour entrer dans la lumière de la scène. Son chapeau plat et de soie à voilette glissa légèrement avant d’être remit à sa place par une estocade mesurée. Fine et dansante, l’enfant des Ombres glissa souplement sur le sol pour avancer, insaisissable et sauta pour pénétrer dans son terrain de jeu nocturne. Ses mains aux longs doigts bien dessinés crochetèrent une gouttière et les muscles de son corps se tendirent l’instant une seconde pour permettre à Lahra de s’envoler parmi les anges. Ses genoux se plièrent pour amortir le choc insaisissable de ses pas sur les tuiles de zinc et elle se redressa. Petite princesse dominante, succube aux formes tentatrices, elle replongea dans le brouillard et disparu aux yeux du monde… Chevaucheuse de Brumes.
Couleur des cheveux : Blonds presque blanc
Couleur des yeux : Bleu si délavés qu’ils paraissent ivoire aux reflets rougeoyant
Taille : 1m87
Corpulence : Très fine
Description psychologique : Ses doigts se refermèrent sur la gorge de sa victime, sans l’ombre d’une hésitation. Vipérine, la princesse vampire se coula près du corps chaud et palpitant de l’homme, goûtant avec délectation malsaine les arômes teintés de terreur qui s’échappait de lui. Ses doigts esquissèrent amoureusement les contours du visage grossier de son amant d’une nuit et elle sourit, joueuse, en déposant ses lèvres sur les siennes. L’interdit apposé par l’Association lui demandait de ne pas tuer ses proies mais Lahra ne se pliait que difficilement aux commandements inflexibles des humains. Ses doigts griffèrent l’artère palpitante et elle recueillit le sang chaud de sa langue. Les parois délicates de ses oreilles s’approprièrent du râle angoissé de son repas avec satisfaction et l’épiderme sensible de ses reins frissonna en sentant les caresse de l’homme.
Harpe de désir et de plaisir, le corps de Lahra était un délicat instrument, vibrant au moindre petit stimuli. Etre sensuelle à la merci de la moindre caresse ou du plus petit effleurement, la capricieuse poupée ne vivait que pour ressentir et savourer. Le simple contact des mains suppliantes de merci contre sa poitrine, son ventre et ses jambes galbées lui arrachait un ronronnement de satisfaction. Et lorsque remontèrent en elle, les frissons fleuris du rêve passé, mille étincelles mutines, illuminèrent le regard transparent de la succube affamée. En ces instants bénis, où la conscience s'effaçait sous les voiles veloutés de l'obscurité, la Princesse sentait s'éveiller en elle les roucoulements d'appétits sulfureux et condamnables. Et le rêve pourtant enfui, la poupée continuait à savourer honteusement, les doux froufrous de bises lascives gazouillant parmi les pétales de la vallée des roses.
Aime : Son manoir semblable à une ruine où personne n’ose pénétrer la grille. La nuit, son monde, le seul moment où elle sort de son refuge. La brume, où la fiction rejoint la réalité et crée des illusion. Ressentir le corps des hommes contre le siens. Se mettre en chasse, rechercher la bonne proie parmi la populace noctambule, le traquer pour l’achever à moitié.
N’aime pas : Le soleil, l’ail, les pieux de bois et la foule
Sociabilité : Agoraphobe
Rapports aux gens : Se considère nettement supérieur aux faibles humains qu’elle méprise s’ils ne sont pas propice à sa consommation personnelle. Est indifférente aux autres Anormaux vénérables, âge qui s’atteint après avoir vu passer le siècle, et ne reconnaît pas les nouvelles âmes comme vivantes lorsqu’elles sont à leur aube.
Rapports à l'Association Lahra n’apprécie que très peu cet organismes aux dessins d’espions qui brident fermement ses désirs alors qu’ils ne sont que jeunes pour elle. Autrefois, l’Association était bien moins active, bien moins efficace mais depuis quelques temps, les Agents la traquent pour la rappeler à l’ordre. Si elle ne s’oppose pas directement et ne viole pas ses traités, la Princesse des Ombres souhaiterait que la société s’effondre
Capacités : A l’instar de ceux de son peuple, Lahra est doté d’une vitesse prodigieuse à la course. Ses foulées régulières la propulsent toujours plus loin et contrairement à l’effet de style en vogue chez les vampires, elle ne consomme rien qui puisse altérer cette faculté. La poupée de porcelaine au minois fragile se révèle d’une force bien plus puissante que ne laissait supposer sa composition altière. Capable de soulever une charge massive, Lahra apprécie tout autant de la course faire jouer les muscles de son corps.
VECUHistoire : Les touches de nacres criaient leur douleur tandis que Lahra les martelait avec violence, dans son salon aux boiseries rousses devenue ternes avec les ans, aux fenêtres carrelées obstruées par de lourds rideaux élimés aux pieds empêchant toute lumières de pénétrer dans la pièce, des toiles arachnéennes se tissant dans le temps. Depuis combien de temps vivait-elle seule ici, en un exil autodidacte, laissant les créatures errer dans les soupirails crasseux de son manoir. Ici, sur le piano antique à queue, elle avait fait ses premiers pas, lorsque la barbarie humaine n’était qu’à sa jeunesse et que les promesses de guerres ravageuses n’étaient que des embryons. Ici, dans ce palais vénitien que de vulgaires hommes faiblement ignares allaient détruire pour construire un centre commercial ouvert à tous et à bas prix. Les Joyaux du Monde allaient devoir quitter leur demeure millénaire pour trouver refuge dans un nouvel édifice hanté par les âges sombres du passé.
« Mia bambina… »Les syllabes roucoulées par sa mère l’appela vers elle. Craintive, la petite princesse se posa sur le grand lit aux draps d’argent où elle était née. Ses prunelles pâles effleurèrent les courbes carmines des lèvres agitées de soubresauts d’agonie, caressèrent le front lunaire perlé de larme translucides en un geste apaisant, embrassèrent la chevelure d’encre sépia aux longues boucles parfaitement égales… Trop jeune était elle pour supporter dignement cette perte, de voir s’effacer la présence rassurante de la femme qui l’avait dissimulé aux yeux du Monde. Vampire, paroles qui ne devaient être prononcé, secret qui devait farouchement être gardé, état qui avait été révélé par un agissant de l’ombre pour plonger sa solitaire petite personne dans des tourments trop lourds pour ses huit ans. Lahra se décala et redescendit de la couche antique pour se diriger d’un pas silencieux faire la petite coiffeuse taillée dans le nacre. Dans un des tiroirs dissimulés, les Joyaux du Monde étincelèrent. La poupée de Glaces les saisit et les porta à son cœur. Ils lui revenaient désormais.
Situation familiale actuelle : Solitaire ♥
Situation sociale actuelle : Impératrice de rien, mais impératrice tout de même, personne ne l'approche sans subir ses foudres
Lieu de vie actuel : Caen
AUTREComment avez-vous connu le forum ? Double compte de EZD
Des indices ? Ok - By Maëlle (
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Sujet: Lahra, petite princesse de l'ancien Monde 
