Description physique :

Dean est un jeune homme assez grand, dépassant le mètre quatre-ving-dix de quelques centimètres. Les gens ont d’abord tendance à le regarder bizarrement, mais s’adaptent vite à cette hauteur plus que conséquente : en effet, son visage doux, ses immenses yeux d’un bleu pâle presque délavé, ses lèvres fines, ses joues bien remplies et encore un peu enfantine, sa peau claire et lisse ; tout cela met tout de suite plus à l’aise ses interlocuteurs.

Sur son visage, se trouve toujours un petit sourire tranquille. Il sourit tout le temps, et à tout le monde : un sourire peut faire tellement de bien ! Les yeux rieurs, souvent étirés en un rire eux aussi, il hypnotise facilement les humains, mais n’en a pas grand-chose à faire.

Dean a une stature assez reconnaissable : il n’a pas le torse monté en V, il n’a pas les épaules larges, ni les muscles gonflés… non, il est juste fait de muscles secs et souples, fonctionnels. Son ventre est plat, à son plus grand bonheur car il déteste les bides qui ressortent des pantalons, cela a quelque chose de ragoûtant.

Côté vestimentaire, il ne s’encombre pas de vêtements inutiles, et moins il en a sur le dos, mieux il se sent. Pantalons en toile, tee-shirts et marcels clairs ou foncés, il aime bien porter du noir et du bleu, qui font ressortir ses yeux.



Description psychologique :

Attentionné. C’est le trait de caractère qui ressort le plus chez Dean. Depuis sa plus tendre enfance, et encore, avec tout le monde, et encore plus avec les animaux en général. Il n’a pas fait des études vétérinaires pour rien : il a un certain feeling avec les animaux en général, et la souffrance de ces êtres lui donne des maux d’estomac. On peut donc avancer que c’est un grand sensible, mais cela dépend pour quoi : en effet, les gens dans le besoin ne lui donnent pas de poussées de charité ; la plupart du temps, à son avis, c’est eux qui se sont fourrés dans le pétrin sans réfléchir. Tandis que les animaux… Ils n’ont rien demandé. Ce ne sont pas eux qui choisissent leurs maîtres, et leur mal-être ne repose pas sur eux, mais bien sur ceux qui s’en occupent.

On peut donc remarquer que Dean a beau être attentionné, n’importe quel acte de malveillance l’énerve au plus haut point, surtout sur des êtres ou des animaux sans défenses. Fervent défenseur de la paix, il n’hésite pourtant pas à se lancer dans la bagarre quand son cerveau sature de rage. Et les émotions sont au cœur de la vie du jeune homme.

Mis à part cela, Dean est une personne très intelligente, qui réfléchit et agit avec équilibre, en général. Ayant sauté une classe dans son enfance, il sait très bien se comporter avec tout le monde, et est toujours extrêmement poli et posé. Il fait bien souvent plus vieux que son âge, quand on parle avec lui : la voix de la sagesse peut se voir dans ses yeux, tandis que tout son corps clamerait qu’il est plus jeune. Cela l’embête souvent, et il essaye de se donner une apparence plus mûre pour pallier à ce problème de déséquilibre au sein du social autour de lui.



Capacités :

Il sait très bien masser, que ce soit les humains ou les animaux. Il a également un certain talent pour faire des croquis et quelques dessins, mais ne s’en sert jamais.

Particularité :

Empathie animale. Dean arrive à ressentir dans son corps ce que les animaux autour de lui ressentent. C’est d’ailleurs ce qui fait de lui un si bon vétérinaire : il repère très facilement tous les maux des animaux.

Histoire :

Les champs émeraudes, les étendues dorées, les collines boisées.

C’est dans la campagne que Dean a vu le jour, et dans cette même campagne qu’il a grandi durant de longues années. Il était le deuxième enfant que ses parents mirent au monde, le second sur trois enfants en tout. Être au milieu, ce n’est pas toujours facile : sa grande sœur avait toujours ce qu’elle voulait, des responsabilités, de l’autonomie à revendre ; sa petite sœur obtenait la plupart du temps ce qu’elle désirait, avait de nouveaux jouets régulièrement. Lui, n’obtenait que les anciens jouets de sa grande sœur, et était balloté par l’envie de grandir et celui de rester enfant, hésitait entre prendre cette autonomie qui le fascinait et rester dépendant, entrer dans la facilité.

Bon à l’école, il se démarqua notamment en seconde, classe durant laquelle le chef d’établissement, bluffé par ses notes – avec une moyenne générale de dix-neuf sur vingt – avait demandé à le faire passer dans la classe supérieure. Avec des gens plus âgés. Et c’est alors que Dean prit sa vraie décision : l’autonomie serait son chef-mot.

Il avait grandi à la campagne, se rendant souvent chez les voisins pour s’occuper de leurs animaux. Cette envie, cette évidence, de devenir vétérinaire l’avait toujours transcendé, mais il ne savait pas s’il pourrait réaliser ce rêve : sa sœur ainée s’était arrêtée au CAP, et avait ouvert un salon de coiffure. Sa petite sœur n’avait pas de projets et s’élançait à l’aveuglette dans l’enseignement supérieur. Mais il deviendrait vétérinaire ! Il travailla dur, d’arrache-pied, pour avoir ses examens, ne pas être refoulé, et sortir de la prépa directement dès la première année. Et il y parvint. Il n’avait plus de vie sociale, certes, mais quand tout serait terminé, il pourrait reprendre un peu de libertés à ce niveau-là.

Il décrocha avec une étonnante facilité son diplôme vétérinaire ; se spécialisa dans les NAC – Nouveaux Animaux de Compagnie – et sortit de l’école de Lyon à l’âge de vingt-quatre ans, en tant que plus jeune de sa promotion : tous les autres avaient entre vingt-cinq et vingt-neuf ans, à peu près.

Près de Caen, il n’y avait pas réellement de travail pour lui, et plutôt que de s’insérer dans un cabinet vétérinaire, il préféra monter sa propre affaire. Il se mit donc à son propre compte, et commença des services itinérants. Il se fit connaître via son site internet, en tant que vétérinaire, mais aussi ostéopathe pour les animaux en général, plus doué pour les NAC et les chats et chiens en général. Mais il commençait à se faire un nom, au bout de deux ans, et il se faisait appeler un peu partout en France.

Situation familiale actuelle :

Les parents de Dean sont en très bon terme avec lui : après tout, il a fait des études longues, il a une carrière splendide, et ils en sont très fiers. Après tout, ce n’est pas donné à tout le monde, surtout aux familles modestes comme la leur. S’ils le voyaient un peu plus souvent, cela serait encore mieux, mais il ne faut pas demander la lune, et puis, il travaille.

Dean adore ses parents, et les a toujours adorés. Certes, il a été jaloux et un peu perdu un certain temps, entre ses sœurs, mais il a mûri depuis et a trouvé son équilibre.

Il entretient d’ailleurs de très bonnes relations avec ses deux sœurs aussi : Talia, la plus âgée, est toujours en train de le taquiner sur sa vie sentimentale aussi désertique que le Sahara, avec quelques oasis çà et là, mais il n’y prend pas garde. Naïs, la plus jeune, l’admire énormément, et il est assez protecteur avec elle.

Situation sociale actuelle : Célibataire.
Lieu de vie actuel : En ce moment, il loue un appartement à côté de Lyon.